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Mais pourquoi écrivent-ils·elles encore ? Ne sommes-nous pas au XXIᵉ siècle, avec le Web omniprésent et les intelligences artificielles en plein essor ? Internet offre un accès sans précédent à une quantité vertigineuse de textes déjà disponibles, et l’IA peut aider à les explorer, à les trier, à les interpréter et même à en proposer des

synthèses.

Dans le domaine de l’histoire comme ailleurs, le premier geste du chercheur demeure la recherche bibliographique. Nous continuons de nous tenir, selon la formule de Bernard de Chartres au XIIᵉ siècle, « sur les épaules de géants » : nous héritons des savoirs accumulés avant nous et, grâce à eux, nous espérons voir un peu plus loin.

Si, accompagnant le chercheur, l’IA peut devenir un auxiliaire précieux, révélant des correspondances invisibles, accélérant les recherches et les comparaisons documentaires, ouvrant même de nouveaux champs de questionnement, ses performances et son apparente autonomie ne doivent pas masquer cependant sa dépendance aux données et aux cadres qui lui ont été fournis.

Elle ne saurait donc remplacer ce qui fonde la recherche : la capacité humaine à interroger, à douter, à imaginer et à interpréter. L’exploration de sources inédites, tout comme le regard neuf porté sur ce que l’on croyait connaître, demeure inséparable de la curiosité et de la créativité des chercheurs.

Ce numéro, entièrement fait sur des documents originaux, peut être un exemple de cette alliance entre l’extension de la recherche historique et l’utilisation de la puissance d’Internet. Grâce à la mise à disposition du public de millions de publications par Gallica ou par Google books et de nombreuses autres bibliothèques en ligne, mais aussi et surtout à partir des documents authentiques, publics ou privés qui sont l’essence de l’histoire.

Thierry Ribaldone reprend la description des châteaux de la baylie de Sauve, à partir principalement des registres des notaires, dont une grande partie a été transcrite par Yannick Chassin du Guerny et se trouve accessible en ligne sur Geneawiki. Aujourd’hui, c’est de la Tour carrée de Saint-Roman-de-Codières dont il s’agit.
La deuxième partie de l’observation de la Terreur blanche depuis les Cévennes, par Roland Castanet, utilise, à côté des documents des archives départementales du Gard, l’oeuvre de Paul Ricard de Saint-Hilaire, bien oubliée des libraires et des éditeurs, mais disponible sur Gallica. 
Ce sont des archives familiales qu’utilise Jacques Deschard-Chambon pour nous évoquer la vie de l’abbé Dufour, d’Anduze à la Pologne et retour, en passant par l’hôtel du maréchal Masséna, prince d’Essling, à Paris. 
Et Odon Abbal a lu les livres de la comtesse Drohojowska, née Symon de La Treiche à Saint-Chélyd’Apcher, à la Bibliothèque Nationale de France, dans sa version numérique de Gallica. Il nous fait partager sa surprise de la découverte d’émigrés cévenols pour cause de la foi au milieu de l’Atlantique.

Le tout forme quatre-vingts pages en papier s‘il vous plaît, à feuilleter à loisir, à fourrer dans sa poche puis à ranger dans sa bibliothèque… pour les générations futures.
 

Vous pouvez télécharger ici, sous forme de fichier PDF, un complément concernant l'article de Roland Castanet "La terreur blanche de 1815, vue des Cévennes".

Le numéro 43 est en vente à la librairie "La Cigale à lunettes" à Saint-Hippolyte-du-Fort.

Vous pouvez également le commander en nous écrivant : via la page contact​-

 
 
 

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